L'un des plus grands avantages concurrentiels du Canada est sa capacité à attirer les professionnels les plus qualifiés en tant qu'immigrants; plus de 54% des nouveaux immigrants arrivés entre 2011 et 2016, âgés de 35 à 44 ans, avait au moins un baccalauréat. Les immigrants qualifiés sont désireux de travailler dans leurs domaines et disciplines de formation et d'offrir leurs compétences pour aider le Canada à faire face à la crise actuelle.
Malheureusement, les immigrants professionnels sont de plus en plus sous-employés. Les statistiques montrent que les candidats formés à l'étranger continuent d'être sous-représentés parmi les travailleurs acceptés dans les professions, ce qui suggère un désavantage persistant dans l'octroi de licences et l'emploi professionnel. Les nouveaux arrivants n'ont souvent aucun chemin viable vers l'emploi dans leur domaine et leurs compétences sont gaspillées.
La dévaluation des titres de compétences étrangers est l'une des raisons les plus souvent citées du sous-emploi des immigrants. Le Parti vert du Canada préconise un système plus solide d'évaluation des diplômes d'études et de formation des immigrants, dans le but d'accélérer l'agrément et d'élargir les possibilités professionnelles pour les néo-Canadiens. Les experts ont également appelé à une amélioration significative des programmes de formation et des réglementations visant à garantir un accès équitable aux permis et licences.
La crise de la COVID-19 devrait nous donner une motivation supplémentaire pour apporter les changements systémiques qui rendront le Canada moins vulnérable à l'avenir. Cela doit inclure la correction des obstacles systémiques auxquels les nouveaux arrivants doivent faire face afin que leurs compétences et leur formation puissent être mises à profit.
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